Dopamine, ocytocine, sérotonine, endorphine… ces 4 substances chimiques endogènes (produites par l’organisme) jouent un rôle clé dans nos ressentis positifs.
Elles participent à la transmission de l’information dans notre corps, que ce soit entre neurones (elles agissent alors en tant que neuro-transmetteurs) soit via le sang vers les organes (on parle alors d’hormones).
Chacune d’elles est sécrétée dans des situations spécifiques et est liée à l’activation d’émotions dites « positives ». En s’intéressant à ces hormones, on peut donc en tirer des enseignements sur les comportements ou situations favorables à leur sécrétion et, en conséquence, sur les attitudes à développer au quotidien…
Endorphine : bien-être
Cette hormone est bien connue de tous les sportifs (et des rieurs également !) car elle provoque un sentiment de calme, de bien-être voire d’euphorie, tout en réduisant le stress et l’anxiété. Elle a également un effet antalgique important.
L’endorphine est produite lors d’un effort significatif : par exemple pour le footing, il faudra maintenir un rythme confortable pendant une demi-heure environ avant de ressentir les effets de la libération d’endorphine. Ce temps est plus court lorsque l’on utilise le rire pour produire cette hormone : quelques minutes suffisent pour en sentir les bienfaits.
Outre ses effets à court-terme (sensation de plaisir, anti-douleur…) l’endorphine est très intéressante pour limiter les effets néfastes d’un niveau de stress trop prolongé.
Conseil : rien de mieux que le rire pour produire facilement de l’endorphine ! Alors foncez au club de rigologie ou de yoga du rire le plus proche, ou préparez vous un bon plateau repas devant votre comédie préférée !
Dopamine : plaisir et action
La sécrétion de dopamine est provoquée par des situations évaluées comme agréables par notre cerveau et génère un sentiment de plaisir (ce que l’on ressent lorsqu’on mange un morceau de chocolat ou qu’on gagne à un jeu, par exemple).
Le plaisir alors ressenti devient un formidable encouragement à l’action pour atteindre nos objectifs et créer à nouveau cette sensation (d’où un risque de dépendance à la dopamine).
La dopamine nous donne alors envie de faire, d’expérimenter et de relever des défis. Au contraire un faible niveau de dopamine se retrouve chez les personnes ayant une tendance à la procrastination ou à manquer d’enthousiasme.
Conseil : décomposez vos objectifs à long terme en micro-objectifs atteignables sur le court-terme. L’atteinte de ces micro-objectifs produira de la dopamine (et donc du plaisir) et vous poussera d’autant plus à poursuivre vos efforts !!
Sérotonine : régulateur de notre humeur
La sérotonine est bien connue pour être impliquée dans les phénomènes de dépression.
Elle est produite lorsque nous nous sentons reconnus à notre juste valeur, lorsque notre estime de nous-même est bonne. Elle nous fait sentir serein et optimiste alors qu’un manque de sérotonine favorise irritabilité et impulsitivité.
Comme l’endorphine, la sécrétion de sérotonine est facilitée par l’activité physique. De plus, l’exposition au soleil favorise également un taux satisfaisant de sérotonine.
Conseil : Apprenez à apprécier vos réussites à leur juste valeur. Par exemple en fin de journée, prenez quelques minutes pour mettre par écrit ce que vous avez réussi aujourd’hui. Pas besoin de « grandes » réussites, juste apprécier ces petites choses que vous menez à bien chaque jour…!
Ocytocine : l’hormone sociale
L’ocytocine joue un rôle clé dans nos relations sociales.
En effet, elle est produite lors de relations sociales positives (par exemple : un câlin, des compliments reçus ou donnés, lorsque nous faisons ou recevons un cadeau…).
Elle crée en nous un sentiment d’intimité et de confiance qui facilite en retour les interactions sociales et les comportements de type altruiste ou coopératifs.
Conseil : Autorisez vous des purs moments de tendresse. Prenez dans les bras votre partenaire, vos enfants ou vos animaux. En suivra un véritable shoot d’ocytocine qui vous rendra encore plus apte à entrer en relation avec autrui !